Tout savoir sur l'oie de Toulouse

 

Animal emblématique du Sud-Ouest, l’oie de Toulouse est un palmipède gras apprécié pour la production de foie gras, au même titre que le canard Mulard. Il s’agit d’une espèce d’oie domestique utilisée dans le cadre industriel, qui se distingue par la qualité de sa graisse et de sa viande. Voici la présentation détaillée des origines de cet animal, de ses caractéristiques et de son mode d’élevage.

Les origines de l’oie de Toulouse

L’oie de Toulouse, à l’instar de l’immense majorité des espèces d’oies domestiques, trouve son origine dans l’oie sauvage, également appelée oie cendrée. Cet oiseau migrateur, déjà connu pour la saveur de sa chair sous l’Antiquité, a élu domicile dans la vallée de la Garonne. On retrouve l’oie de Toulouse dans une grande partie du Sud-Ouest, principalement dans la région Midi-Pyrénées. Elle est devenue au fil des décennies un animal incontournable dans les fermes de la région, remplaçant peu à peu le porc comme source de nourriture subsidiaire. L’oie de Toulouse est l’espèce la plus connue, typiquement française, qui se caractérise par les dimensions imposantes du volatile. Réputé dans le secteur industriel, l’animal s’est exporté avec succès tant dans le reste de l’Europe qu’aux Etats-Unis.

Qualités et aptitudes

Il existe deux grandes variétés d’oies de Toulouse : le type industriel, pour les animaux à bavette, et le type agricole, désignant les animaux sans bavette. Le type industriel correspond à des oies très lourdes (jusqu’à 10 kilos), d’aspect rectangulaire, qui se signalent par leur bec épais et orange, leur fanon thoracique et leurs tarses courts. Ces oies produisent des foies d’une taille impressionnante mais sont peu fécondes, pondant moins de 20 œufs chaque année en moyenne. Les oies de type agricole sont des animaux plus rustiques, bénéficiant d’une pointe plus élevée et d’un taux de fécondité bien supérieur. Leur élevage est le fait de producteurs professionnels. Moins lourds, ces palmipèdes ont une forme ovale, une tête moins massive, un bec plus mince d’un orange tirant sur le rose, une poitrine large et profonde dénuée de fanon et de longs tarses.

 

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