Les Professionnels de la filière s'inquiètent d'une dérive limitant la liberté de choix des citoyens
La mairie de Strasbourg ne sert plus de Foie Gras aux invités de ses réceptions officielles, privant les citoyens de la liberté de savourer l’un des fleurons de la gastronomie française sur ses terres historiques : le Foie Gras est en effet une tradition très ancienne en Alsace. Les professionnels de la filière s’insurgent contre cette décision qu’ils jugent ridicule et se demandent où s’arrêteront les prises d’initiatives arbitraires qui prouvent la méconnaissance du mode de production du foie gras. C’est une véritable offense pour l’association des producteurs de foie gras d’Alsace Gänseliesel et tous les professionnels de la filière alsacienne !
Les professionnels de la filière estiment ainsi que certains élus sont aujourd’hui déconnectés des attentes de leurs concitoyens. En effet, il ne faut pas oublier que 91 % des Français se déclarent consommateurs de Foie Gras et n’imaginent pas s’en passer durant la période de fin d’année ! Ils sont près de 8 sur 10 à estimer qu’il s’agit du grand incontournable des repas festifs (78 %).[1] Les Français sont résolument attachés à ce mets emblématique de la culture gastronomique française et, qui plus est, traditionnel en Alsace !
La filière française du Foie Gras représente 100 000 emplois en France et son activité joue un rôle déterminant dans l’économie des territoires et la vitalité des campagnes. Ce mets est également essentiel pour l’attractivité de la restauration, que ce soit en France ou dans le reste du monde. Le Foie Gras fait en effet partie des incontournables des plus grandes tables et fait rayonner l’art de vivre français à l’international.
Bannir le Foie Gras des Mairies revient ainsi pour les élus à négliger les attentes d’une majorité de Français, une source d’activités pour des milliers d’autres et un élément clé du patrimoine gastronomique du pays. Les professionnels tiennent d’ailleurs à rappeler que le Foie Gras bénéficie de la reconnaissance officielle « patrimoine culturel et gastronomique protégé en France » depuis 2006 (art. 654-27-1 du code rural).
[1] Enquête CIFOG / CSA décembre 2020